martes, 31 de diciembre de 2019

La panne de voiture

Le samedi s'annonce chaud.
La canicule semble apparaître à nouveau après une trêve de quelques jours pendant laquelle la population a repris des forces grâce à la fraicheur des nuits.

la famille s'apprête à prendre la route afin de passer la journée à la campagne, au bord d'une rivière proche de la ville. 
Le coffre de l'auto est bourré de sacs de vivres, de serviettes de bain, de vêtements de rechange.

Après quelques kilomètres, le chef de famille qui se trouve au volant, se plaint d'une soudaine anomalie de la voiture qui, apparemment ne prend pas de vitesse en appuyant sur l'accélérateur. Il semblerait que le turbo ne fonctionne pas correctement.


Les quatres membres de la famille, y compris le chauffeur, commencent à s'inquiéter et ne se sentent, tout à coup, pas en sécurité à l'intérieur du véhicule.

Les vingts kilomètres qui les séparent de leur destination se font interminables, la crainte d'une possible explosion augmente au fur et à mesure que le père répète qu'il préssent un gros problème mécanique.

Musique FM s'interrompt pour laisser place à un silence sépulcral.

Les doigts croisés, les passagers se regardent, sans mot dire, guêtant les moindres bruits provenant du moteur.
Lorsqu'ils aperçoivent enfin la rivière, la parole revient à eux. La voiture s'arrête et ils en descendent au galop.

Pour l'instant, le danger est passé. Il reste le retour...
Ann

Volonté, où es-tu?

La volonté devrait s'accroître au fils des années. Ne sommes-nous pas davantage maître de nous-mêmes?
Ne gagnons-nous pas en expérience, en sagesse?
Et bien la réponse est non, j'en suis l'évidence même.

la graisse s'est installée et j'aimerais pouvoir dire, seulement autour de ma taille, mais ce n'est pas le cas. J'en ai eu une très claire conscience tout au long du processus mais j'ai été totalement incapable d'y mettre un terme.


Rien, aucun pouvpoir de réaction n'a réussi à briser la coquille et à sortir à l'extérieur de mon être.

Sans force, sans intention, vaincue par l'incapacité d'agir.

Bref, le résultat n'est apparemment pas définitif car la volonté tant attendue n'est toujours pas arrivée...
Ann

viernes, 20 de diciembre de 2019

viernes, 25 de octubre de 2019

Le rat

C'est fou comme certaines personnes ressemblent à des animaux, soit par la particularité de leur physique, soit par leur caractère soit pour les deux.
J'en connais une qui correspond entièrement à la description d'un rat.

Petits yeux noirs inexpressifs et vitreux, lèvres si fines qu'on ne peut les distinguer, minuscule menton que l'on pourrait d'ailleurs confondre avec un timide museau,

Odeur fétide qui nous plonge directement dans les égouts,

Je certifie que ces traits lui confèrent bel et bien le statut de rat.

viernes, 21 de septiembre de 2018

Les vagues

Les vagues m'intimident.
Leur attitude agressive m'atterre.
 
Néanmoins, je m'introduis dans la mer.
 
Déjà, la première me prend à son piège. Elle m'entraine jusqu'au bord, m'engloutit dans ses tourbillons dantesques.
J'essaie de me relever mais en vain, je ressens une autre secousse plus terrifiante que la précédente alors que j'ai encore la vue aveuglée par l'eau salée. Je perds l'équilibre.
J'ai du sable jusque dans les oreilles.
 
Ja, c'est rigolo, on s'en refait une?
 

Ann 

jueves, 10 de mayo de 2018

La chica de la supletoria

Dicen que algunos actos o circunstancias vividas en la infancia influyen de por vida en nuestra manera de ser.
 
De niña, me tocó dormir en una cama turca, en habitación compartida con mi hermano, durante mis primeros 10 años, para más tarde, pasar a hacerlo en un sofá-cama individual, en un rincón del salón, a lo largo de otros tantos interminables años.
 
Me acomodé, muy a mi pesar, a todo tipo de situaciones, algunas de ellas inapropiadas debido a los horarios o a la actividad que allí se realizaba. ¡No temáis!, estoy hablando de visitas familiares o amistosas en momentos en los que, quizás, por edad, debería haber estado ya en los brazos de Morfeo, o de la visión de odiosos partidos de fútbol en la televisión y demás programas que no eran de mi interés.
 
 
Olvidados los ecos de épocas pasadas, observo con cierto estupor que siempre soy la que sigue durmiendo en ese tipo de camas: en casa cuando el peque se despierta en mitad de la noche, todas las noches y acudo a su llamada y velo por su sueño desde la cama nido; en los hoteles, cuando alguien tiene que quedarse en la cama pequeña, la de al lado del radiador o la de debajo de la ventana.
 
Enfin, que seré para siempre la chica de la supletoria.
Ann
Foto: Alex Esteban
 
 

miércoles, 25 de abril de 2018

Encuentro con Ruth

Victoria llevaba un rato sin ver a su marido, Paul, que ya tenía que estar a su lado desde que salió del coche.
Decidió ir a buscarlo y lo que descubrió la paralizó.
Allí estaba él, parado al lado de un vehículo, último modelo de alta gama, conversando animadamente con su conductora.
El tono de voz utilizado por él era suave, gentil y seductor.
Saltaban destellos de atracción, al menos por una de las dos partes. La de Paul.
 
Victoria se acercó, pues ella también conocía a Ruth, antigua vecina del barrio donde ella y su esposo habían crecido.
 
Al concluir los intercambios formales pertinentes, Victoria recordó con amargor  que Paul siempre había sentido una marcada debilidad por aquella mujer. Comprobar que dicho sentimiento perduraba la perturbó y un agotador derrumbamiento anímico se apoderó de su ser.
 
No recordaba las artes seductoras de Paul y le dolía profundamente presenciarlas cuando iban dirigidas a otra.

 
En los días siguientes, Paul comentó su agradable encuentro con otros vecinos, con la evidente finalidad de prolongar el efecto mágico y placentero que dicho encuentro le había causado.
 
Sin embargo, Victoria se sentía desesperadamente triste.
¿Era posible que sintiera celos, a estas alturas? No podía creerlo.
Reflexionó al respecto y determinó que su intenso malestar provenía de la confirmación de que ella siempre había sido la segunda elección de su esposo. Éste, por rechazo, pereza o cobardía no se había atrevido con Ruth.
 
Victoria pensó que nunca es demasiado tarde y que quizá sugeriría a Paul lanzarse a la conquista de su verdadero amor.
 
Al fin y al cabo, Victoria también se merecía ser amada honesta y apasionadamente.
Ann
Foto: Alex Esteban