jueves, 22 de diciembre de 2016

La bosse


Une légère excroissance apparaît soudain sur le crâne. Peu importe l'endroit exact, elle s'installe, décidée à y rester.

Pourquoi avoir choisi mon cuir chevelu?
Possède-t'il des vertus propices à une telle floraison?

Ce n'est au début qu'une insignifiante bosse qui cependant, inquiète et repousse déjà son propriétaire.
Les doigts s'y attardent involontairement lorqu'ils buttent contre elle lors des lavages, rinçages, brossages, etc.

Elle se sent rejetée. Aucune extrémité ne désire s'y receuillir car nulle est la délectation que l'on obtient en la caressant.

La bosse grandit au fils des jours, beaucoup plus rapidement qu'on ne l'imagine et se fait de plus en plus visible, non seulement aux doigts qui s'y habituent peu à peu et bien malgré eux, mais aussi aux yeux de tous ceux qui ont le malheur de s'y poser.

Le moment est venu de l'éliminer car sa morphologie est en branle constant et nul ne connait l'aspect qu'elle peut finir par adopter.

Tout dépend d'un coup de fil.
Quand ce foutu hôpital va-t'il se décider à téléphoner?
Ann
Photo: Alex Esteban
 

jueves, 10 de noviembre de 2016

Hospital


Una señora deambula por los pasillos de la primera planta del hospital frente a los familiares de los pacientes que están en el interior del quirófano en ese momento.

Llama mi atención su parecido con una conocida, ¿el pelo, la expresión del rostro?  Me asalta la duda.

La señora desaparece por otro pasillo, e ipso facto, me olvido de ella. Vuelvo a mi lectura.

De repente, se oyen gritos. Intrigada, levanto la mirada y asisto a un ir y venir desordenado de los ahí presentes. Me temo que la única en seguir sentada sin entender gran cosa a la situación, soy yo.

La señora se ha desplomado en el interior de un ascensor.

Varias personas corren hacia las puertas de los quirófanos golpeándolas en busca de auxilio.

Salen varios enfermeros, vestidos de verde, a informarse de los acontecido y a socorrer a la dama. Unos diez profesionales la rodean. La levantan, le toman la tensión, la oscultan. Traen una cama. Se la llevan.

Y yo me pregunto:¿qué habrá pasado mientras tanto con los pacientes tumbados sobre las mesas de operación?

Ann.
Fotos: Alex Esteban




domingo, 23 de octubre de 2016

Le chien I

Il se trouve toujours de garde à l'entrée du garage, suscitant un certain respect à ceux qui le rencontrent pour la première fois, parfois aussi à ceux qui le connaissent déjà.

Droit sur ces pattes arrières, il fixe la porte en fer que l'un des employés a relevé tôt le matin.


Nul ne sait depuis quand il habite cet endroit. Quelqu'un l'a sûrement placé là un jour, étant de trop ailleurs.
Les années se sont écoulées sans que personne ne ressente le besoin de le chasser. Il fait parti du décor et de la vie quotidienne du garage.

Il existe la rumeur, très répandue dans le quartier, que parfois, tard dans la nuit, des pas se font entendre. Un animal ferait sa ronde dans les rues silencieuses et sombres, veillant à la sécurité du voisinage. Nul ne l'a jamais vu.
Ann
Photo: Alex Esteban



martes, 13 de septiembre de 2016

Verdades

He escuchado una entrevista a José Saramago y me siguen impactando algunas de sus respuestas, tan sencillas, tan rotundas, tan verdaderas.

Dejo aquí una muestra:

"No cambiaremos la vida si no cambiamos de vida".

"No somos ricos pero vivimos como si lo fuéramos".

"Todo es posible con excepción de lo imposible y no está demostrado que eso (tema del que habla en ese momento) sea imposible".






lunes, 12 de septiembre de 2016

Demasiado tarde

En alguna ocasión, descubrir  una maravilla puede resultar amargo por no hacerlo a tiempo.

Me acaba de ocurrir con un artista italiano, Gianmaria Testa, del que dos personas me alabaron su exquisita maestría a la hora de componer e interpretar.
Lo escuché cantar, lo escuché hablar con su voz grave y sutil.
Me cautivó al instante.

Pensé en mi suerte y en las hermosas oportunidades que se abrían ante mi gracias a esta nueva fuente de conocimiento, de placer, de disfrute.
Un poco más tarde, descubrí que esa persona falleció pocos meses antes, sin ruido, sin ser noticia.

Qué pena más grande, por él, por mí.

Ann.


https://www.youtube.com/watch?v=ow4y61l13_k

jueves, 14 de julio de 2016

Kiosque

Assise sur une chaise en bois, face à un kiosque à musique, entourée de personnes âgées. Tel est le décor en ce dimanche matin frais et ensoleillé.
 

Les boléros s'enchaînent et le public autour de moi, fredonne les paroles dans un murmure émouvant, plongé dans son passé. Certaines dames semblent remémorer leur jeunesse, leur partenaire de bal, devenu plus tard époux et qui peut-être se trouve aujourd'hui ici, à ses côtés, face à ce kiosque, sur une chaise en bois, évoquant lui aussi son passé.

 
La mélancolie m'envahit à l'idée que ces gens ont été jeunes, vifs, joyeux, plein d'illusions et qu'ils ne le sont plus.
Sur ces chaises en bois, leurs corps faibles ne bougent plus au son de la musique. Seul leurs lèvres s'entrouvent et je devine poindre une larme dans leurs yeux fatigués.
Ann
Photo: Alex Esteban

sábado, 4 de junio de 2016

Les sorcières

L'ambiance au travail était loin d'être amicale depuis quelques temps déjà.
Les silences tendus entre "collègues", l'absence d'échange de regards, les chuchotements, les petits rires moqueurs, une multitude de petits signes laissaient présager l'épisode qui allait se dérouler ce jour-là.
Dommage, il s'agissait d'une matinée fraiche et ensoleillée, un de ces débuts de journée qui rende de bonne humeur, apparemment pas pour  tous.

 Ce matin là donc, un sujet qui tenait à coeur tout le personnel du bureau refit surface et la tempête se détacha.
Comme à l'accoutumée et après quelques minutes d'introduction, une partie de "l´'équipe", composée de trois femmes, commença à s'emporter et à proliférer des propos absurdes, à essayer de manipuler ses collègues afin de parvenir à ses fins égoistes. D'habitude, ces derniers se pliaient à la volonté de ces trois affreuses vilaines afin d'eviter des conflits gênants et stupides, cependant cette fois-ci, un des présents se lança à dire qu'elles n'étaient pas les seules à avoir le droit d'opiner.

Cette seule, innocente et juste phrase fut le détonateur d'un des moments les plus grotesques vécus dernièrement dans cet endroit.


Le visage de l'une des trois femmes, dorénavant appelée "sorcière", commença à gonfler, à devenir rouge de colère, ses yeux désorbités cessèrent de cligner et la haine jaillit de sa bouche.

Elle démontra, ipso facto, une sorte d'allergie à ne pas parvenir à soumettre les autres à sa volonté.

Pris un peu de cours au début, notre naïf protagoniste souffrit une petite crise de fou rire qui ne fit qu'accroître la rage envenimée de la sorcière et de ses deux compagnes.

Ah, un peu d'action au bureau ne fait de mal à personne.
Ann
Photos: Alex Esteban




miércoles, 1 de junio de 2016

Panne

Le séjour à Venise était parvenu à sa fin. Les canaux, les ponts, les pigeons, les si majestueuses vues sur la lagune, tout flottait encore dans les têtes de nos trois amis qui, avant de prendre l'avion de retour chez eux, décidèrent de passer une dernière nuit en Italie et plus concrètement à Véronne.

 
Véronne, une surprise magnifique, inattendue de par la beauté qu'elle cache, ses ruelles, son amphitéâtre, ses arcades...
On ne parle pas assez de Véronne, seul son balcon semble célèbre.
Bref, nos trois voyageurs se baladèrent pendant toute la journée. Ils visitèrent les ruines romaines, le Castelvecchio, les ruelles et même le balcon.
Ils firent une singulière et mémorable halte gastronomique et rentrèrent, exténués à l´hôtel.


Le départ était prévu pour le lendemain matin, ils devaient se lever tôt.

Ils dégustèrent un dernier petit déjeuner en Italie, ramassèrent leurs bagages et s'introduisirent dans le bel ascenseur à traction de l'hébergement.

Le désir de respecter les horaires de train et de vol furent responsables du geste hâtif et imprudent de l'un de nos trois amis, qui ouvrit la grille de la cage avant d'écouter le clic signalant le moment de procéder à l'ouverture.

Blocage instantané. Panne d'ascenseur.

Dimanche matin, début juillet, Italie.

La chaleur, les nerfs, les bagages, la détresse, l'aide qui n'arrivait pas. Tout tournait dans cette cage où nos trois inconscients se regardaient timidement sans oser mesurer les conséquences de cette fatidique action.


Au bout d'une heure d'incertitude et de fatigue, les secours arrivèrent.

Bagages en main, les voyageurs dévalèrent les escaliers et prirent un taxi en direction de la gare.

Le train avait évidemment quitté le quai depuis longtemps. Ils arrivèrent toutefois à prendre un autobus qui dût, malheureusement effectuer un long détour en raison de travaux sur la route. Ils purent néanmoins prendre leur avion et rentrer chez eux.
Tout est bien qui finit bien.
Ann
 
 

viernes, 22 de abril de 2016

Los paraguas

Acudir a la salida del cole, por la tarde, en día de lluvia, es un acto complicado y hasta peligroso.
 
 
Señoras y señores se lanzan con cierta imprudencia al encuentro de sus hijos resguardados bajo el porche.
Cuando estos salen de su refugio, a pesar de llevar chubasqueros u otras prendas de esa índole, lo hacen con la capucha bajada, ajenos a la inquietud que sus padres sufren en ese momento por su salud.
 
 
En ese preciso instante es cuando dichos padres, cada vez más nerviosos se abalanzan, chocando los paraguas entre sí sin orden ni piedad.
 
Una señora enganchó el mango de su arma a mi bolso sin fijarse en que me estaba arrastrando tras ella. ¡Ey señora!
Ann
Foto: Alex Esteban

viernes, 8 de abril de 2016

Friki Jedi

Nunca digas "de este agua no beberé".
 
Los gustos van cambiando a lo largo de nuestra existencia.
Nuestros platos favoritos no son los mismos a los 50 que a los 10 años. Afortunadamente, en lo referente a la gastronomía, creo que nuestro paladar va ganando en experiencia y por lo tanto mejora, ofreciéndonos el placer de deleitarse y apreciar alimentos más sabrosos.
 
En cuestión de música, también pienso que la calidad de lo que escuchamos va in crescendo. Sin embargo la variedad puede sufrir el efecto inverso ya que nos volvemos más selectivos en general y nuestro oído más exigente en particular.
 
 
Bien, llegados a este punto, he de confesar que siempre me he negado a visionar cualquiera de los episodios de Star Wars.
No obstante y a raíz de la salida de la 7ª entrega "El despertar de la fuerza" y de la insistencia de mi hijo para verla juntos, no sólo no me he dormido sino que he llegado a apreciar lo que contemplaba en la pantalla.
 
 
A partir de ese momento, he asistido al 2º episodio "El ataque de los clons", al 5º "El imperio contraataca" y estoy ansiosa por averiguar cómo se descongela Han Solo de la cámara de carbonita, en el 6º "El retorno del Jedi".
¡Soy una Friki!
 
Ann
Fotos: Teo

martes, 8 de marzo de 2016

Les fourmis

Les fourmis du gymnase sont solides, coriaces et rebelles.
Bien que microscopiques, bien plus que les fourmis communes, j'ai beau souffler dessus pour en débarrasser la table, elles restent clouées sur place.
 
 
Depuis quand les fourmis peuvent-elles s'aggripper de la sorte à une superficie lisse? 
Est-il possible que la forte odeur de chlore ait un effet mutatif sur ces petites bêtes?
 
 
Je sais qu'elles possèdent une force inconcevable proportionnellement à leur taille mais de là à ne pas succomber à la puissance destructive de mon souffle!
Ann
 
Photos: Alex Esteban
 

miércoles, 10 de febrero de 2016

Tube de colle

Ce matin, une odeur m'a rappelé mon enfance, et tout particulièrememt les tubes de colle que l'on utilisait à l'école, ceux à spatule qui je crois, n'exitent plus.

 
Leur odeur était très forte quoique très agréable et cela m'a renvoyé tout droit aux années 70, aux côtés des camarades de classe, des devoirs.
 
L'incroyable pouvoir des odeurs qui nous transporte à d'autres lieux, à d'autres temps.
Ann.
Photos: Alex Esteban

lunes, 1 de febrero de 2016

Photos

 
Ce post n'est qu'une excuse pour afficher les magnifiques photos de mon frère.
La ville, belle malgré le brouillard, le froid, l'hiver.
Ann.
Photos: Alex Esteban

Verbo


Yo  ignoro
Tú  ignoras
Él me ignora
Nosotros ignoramos
Vosotros ignoráis
Ellos ignoran
Ann.
Foto: Alex Esteban