jueves, 27 de septiembre de 2012

Madurez

Con el paso del tiempo, uno aprende a conocerse mejor. Quizá siga sin saber lo que desea pero sí que sabe lo que no desea.
Asimismo, uno toma consciencia de su cuerpo, en cuanto a observación del mismo tanto por dentro como por fuera.
Una de las consecuencias más inmediatas y evidentes es que se adquiere un estilo propio, para bien o para mal.
Se pierde el miedo al ridículo, los absurdos complejos, tan presentes en la juventud, desaparecen. Uno se siente más seguro de sí mismo y de lo que refleja al exterior, supongo que porque, por fin, interior y exterior se dan la mano. Por fin, hay aceptación.
Ann

Amistad



¿Qué entendemos por amistad?
¿Por qué tenemos que esperar algo de la otra parte?
¿Por qué, cuando no recibimos, nos sentimos decepcionados, engañados, incluso rechazados?
Debería ser una entrega generosa, sin ningún tipo de contraprestación. ¿Por qué entonces no somos capaces de vivir la amistad de una manera menos exigente?
Ann

miércoles, 26 de septiembre de 2012

Trem das cores

Existen canciones que tienen la capacidad de hacernos muy felices.
Ann

www.youtube.com/watch?v=Ik0U1PIMxTk

L'invitation au voyage

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble!
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble!
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Las canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

                                 Charles Baudelaire.
Ann

viernes, 21 de septiembre de 2012

Divertissement - remède?




Le passage de l'homme sur terre englobe certaines facettes contestables. En effet, de par sa nature, l'instabilité de sa condition, l'être humain est déjà fort désavantagé.
Ensuite, il est victime des "puissances trompeuses", comme l'imagination ou l'apparence. Enfin, la maladie, les guerres sont des faits qu'il ne peut éviter.
D'autres éléments encore, viennent perturber cet instant éphémère appelé vie.
En effet, l'homme ne peut échapper à l'ennui.
S'il reste face à lui-même, il prend conscience de la misère de sa condition, des problèmes environnents.
Aussi, pour fuir cet ennui, l'homme cherche t-il un remède dans le divertissement. Cet oubli, il le trouve dans les conversations, les jeux, la compagnie, toute activité s'avère être un divertissement, que Pascal désigne d'ailleurs "d'agitations", terme bien péjoratif pour montrer son mépris envers ceux qui se comportent de la sorte.
D'après lui, ce n'est point le but qui est recherché, mais le cheminement. Le gibier n'est pas ce qui est convoité, c'est la façon de l'attraper qui semble beaucoup plus importante.
Le divertissement n'apparaît que pendant la quête.
Une fois l'homme a obtenu ce qu'il désire, il tombe à nouveau dans la misère et l'ennui le plus absolu.
Ainsi, dédaignant cette pratique, Pascal propose la foi comme solution.
Voltaire, quant à lui, propose l'action.
Se fixer un but semble primordial pour échapper à cet état de lassitude aigüe.
Les conversations, ces petites banalités ne sont guère convaincantes ni utiles, il convient plutôt de travailler, de se donner un objectif et de chercher à l'atteindre avec acharnement en ne pensant qu'à soi, sans se soucier des autres, ni même des évènements qui peuvent l'entourer.
Seul l'objectif fixé est important et la quête qui mène jusqu'à lui doit se faire dans la sérénité la plus totale, loin des préoccupations extérieures.

J'ai rédigé ce texte lorsque j'avais 18 ans. 25 ans après, je pense que chacun doit chercher et être capable de trouver sa méthode, et que, parfois, les banalités de la vie sont les plus appropriées pour être heureux.
Ann

miércoles, 19 de septiembre de 2012

The man I love (George Gershwin)

Con la versión de Miles Davis, me imagino en un club de New York, una copa de vino blanco sobre la mesa y este magnífico tema invadiendo mi mente y golpeando mis sentidos.
http://www.youtube.com/watch?v=1Vrf2MucATs&feature=share

Con la versión de Caetano Veloso, paseo por la ciudad, en una mañana de otoño soleada, feliz, sonriente y serena.
http://www.youtube.com/watch?v=0FD0li0F2sg

El grandioso poder de la música.
Ann

martes, 18 de septiembre de 2012

lunes, 17 de septiembre de 2012


¿Por qué Lisboa?



Porque la sonoridad de su nombre, el empedrado de sus calles, el color de sus fachadas, se apoderaron de mí nada más pisarla por primera vez en 1998.
Desde entonces, he viajado allí repetidas veces, prometí incluso visitarla una vez al año, promesa incumplida, como tantas otras.
En cada ocasión, he vuelto a descubrir su intensa luz, casí cegadora, en cada uno de sus rincones, a admirar sus increibles vistas al Tajo desde lo alto del Castelo de São Jorge.
Podría decir infinidad de cosas maravillosas de Lisboa, de su deliciosa repostería, de sus aromáticos cafés, de la nostálgica música que se escapa de sus casas, pero acabaré citando el inicio de uno de mis libros favoritos, de José Saramago, al que tanto echo de menos: "Aquí acaba el mar y comienza la tierra". El año de la muerte de Ricardo Reis.
Ann